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denté, ladite femme l'a attaquée, l'a prise par le bras et lui a dit : «De quoi vous mêlez-vous? Passez votre chemin. Qu'est-ce que c'est que cette Parisienne-là ? » Que sur ce propos la plaignante, qui ne voulait pas se prendre de paroles avec cette femme, lui a répondu en se tournant pour s'en aller, qu'elle était fort heureuse que les Parisiens lui fissent gagner sa vie. Que sur cette réponse ladite femme est venue sur la plaignante, lui a porté un coup sur le bras et lui a donné un coup de pied dansle derrière, en }ui disant : « Allons! allons! Gueuse, passe ton chemin, il n'y a rien ici à gagner pour toi ! » l'a traitée dans les termes les plus outrageansde foutue garce, de foutue gueuse, qui, avec son foutu falbalas et son pied de rouge sur le nez, venait mettre son néz dans des affaires qui ne la regardaient pas. Que la plaignante a requis la garde et la fait conduire en notre hôtel où elle est venue pour nous rendre la présente plainte.
Signé : a. champion; thiot..'
Avons ensuite fait comparoitre ladite femme à nous amenée laquelle nous a dit se nommer Catherine Pont, veuve de Jean Pagnon, domestique, elle revendant des herbages, demeurant faubourg Saint-Marceau, rue Mouffetard, chez la veuve Saumont, logeuse, au-dessus de la ruedel'Epée-de-bois. Laquelle nous a dit que, si elle a frappé un enfant dans le marché de la foire, c'est que cet enfant avait eu l'insolence de frapper une femme âgée. Que ladite plaignante est venue se mêler de la correction qu'elle donnait à ce jeune homme et a
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